<<Krimhild tant un long feuillet à Méduze>>
<< Méduze regarde la muette et se décide à lire à haute voix pour que l'auditoire de la taverne en profite>>
<<Méduze regarde ses hommes dévisager la trolette encore inconnue>>
"L’histoire qui suit est peut-être banale dans un monde où la guerre est présente à chaque instant.
Je suis orpheline … Enfin je n’en suis pas sure et c’est cela qui m’a mis sur votre route.
J’étais encore trop petite pour pouvoir me souvenir de quoi que ce soit lorsque je fus contrainte de suivre le destin des pirates des mers du sud à Bord du vaisseau-amiral « Tempête ».
Au début ma vie à bord fut un enfer, les pirates me traitaient salement, le commander Bryan était un humain dont la cruauté été alors à son apogée. J’étais souvent son soufre douleur, crachats, douche de Grog et coups pleuvaient sur moi. Je n ‘eu souvent la vie sauve, lors des défaites face à la flotte de Kul Tiras, rendant le commander fou de rage, qu’a la bonté du cuisinier de bord, le nain Wrakius, qui me cachait dans le garde-manger. J’étais muette, mes maux été sans mots, mais ma reconnaissance été un silence.
Un jour le commander me trouva dans le garde-manger, sa fureur été tellement grande que son poignard se leva pour me frapper, mais son bras fut arrêté par Wrakius. Le duel qui s’en suivit mena les deux hommes sur le pont, Wrakius alors désarmé subit un terrible coup de sabre qui le mis à terre sous les yeux de l’équipage.
Wrakius été probablement l’homme le plus respecté sur ce navire, l’équipage fou de rage, notamment les ogres qui appréciaient particulièrement sa cuisine, se rua sur le commander. Ce dernier fut alors réduit en miette et ces morceaux furent jetés en pâture aux poissons.
Celui qui pris alors le commandement été la chef canonnière gobeline nommée Krazle.
Elle été réputé pour sa poigne de fer sur son équipe de canonnier, elle été le nouveau commander idéal pour vaincre la flotte de Kul Tiras.
Quand elle me vit pleurer sur le corps de Wrakius elle me dit ceci :
« Tu es la seule à avoir vu comment il cuisinait, si ce soir tu ne cuisine pas aussi bien que lui tu servira de repas ! »
Les ogres bavaient à ces dernières paroles.
Résolue à ne pas être mangé je me mis immédiatement au travail. Wrakius ne m’avait pas enseigné uniquement la bonne cuisine mais aussi l’alchimie : comment avec quelques herbes rendrent appétissante et seine une viande avariée, comment faire en sorte que le Grog donne beaucoup de force pour peu d’ivresse ou encore quel mixture à base de poisson provoque un sommeil réparateur et bienfaisant.
Le festin ce soir-là fut des plus plaisants pour les pirates :
-bouillon de légumes d’appétit de la foret d’Elwyn
-sargerelles fris avec sauce au poivre apaisante
-bleu de Darnassus aux mycoses poyétines
-salade de fruits de Strangleronce au jus de Morphée
-sailorbrew dans des choppes enduites d’huiles de défense.
Tout l’équipage repus s’endormis en pleine mer et ne se réveilla que … 3 jours après, encore plus affamé, j’avais due trop forcer sur les doses.
Je fus très appréciée durant des années alors par l’équipage et Krazle, qui devint commander, me mis sous sa protection. Petit à petit mes compétences grandirent par les livres dans lequel Wrakius avait transcrit ces recettes et son savoir.
Dès lors je fit payer toutes mes souffrances aux anciens subordonnés de Bryan, potion de mal des montagnes, lotions urticantes et sauces de rouge-langue, ils finissaient alors par tous implorer ma pitié et me demandèrent pardon.
Car autre danger pour eux que l’alchimie, j’étais devenue experte dans le maniement des couteaux et des dagues, les même outils qui découpaient la chair des viandes provoquaient la mort parmis l’ennemis à chaque abordages !!!
Au crépuscule, alors que je péchais à la poupe du bateau, Krazle vint me trouver et me demanda :
-« Pourquoi n’y a t’il aucun mot qui sort de ta bouche ? »
Je haussais alors les épaules pour mon ignorance.
-« J’ignore si cela te rendra plus bavarde mais … tu n’as pas été enlevée à tes parents … Bryan t’as acheté !!»
Bizarrement, aucunes larmes ne coulaient de mes yeux, mon cœur été triste mais un immense brasier venait de s’éveiller, un goût amer parcoura ma gorge et mon estomac ne serra si fort que je sentais mon 4 heure remonter.
Un sentiment jusqu’alors inconnu m’envahit : la vengeance !!!
Il y a dix lunes le navire amiral devait partir de Tanaris pour se rendre en cale sèche dans les îles échos. Alors que nous longions la cote vers le nord pour prendre les vents favorables, trois navire de guerre de la flotte de Kul Tiras nous prirent en tenaille avec la citadelle de Terramore.
La bataille qui s’en suivit fut terrible, Krazle dirigea de main de maître ces artificiers, si bien qu’assez rapidement deux des navires ennemis été en miette. Mais Krazle n’était pas aussi bonne navigatrice qu’artilleuse, et bientôt « Tempête » fut a porté de tir de Terramore. La salve tirée du haut des murs fut si violente que le navire fut directement ébranlé et une immense brèche ouvra son flanc. Je fut alors projeté par dessus bord, et pendant que je nageais pour atteindre un tonneau je vis doucement l’eau s’engouffrer dans la plaie de ce qui fut ma seule véritable maison. Petit à petit chacun des pirates, ma seule famille, fut englouti par les flots, tué par les hommes du dernier navire de Kul Tiras ou encore capturé pas les soldats de Terramore.
Doucement le courrant m’emportait vers le nord, mais alors que la nuit tombait mes forces m’abandonnèrent et mon bras engourdit lâcha le tonneau.
Je sentis alors la mort venir à moi, elle était tout d’abord froide et sa voix poussait un rire glacial. Puis une douce chaleur envahit mon corps, une voix plus agréable venait à mon esprit, étais-je au paradis, mon esprit avait t’il été receuillit par la lumière ?
Mais quelles étaient les paroles étranges de la mort?
-« Non, je te laisse prendre soin d’elle, mes sorts provenant de la lumière sont corrompus … »
-« Tu devrais faire confiance à autre chose qu’en Cairne ou Trall »
-« Mascarade !!! »
-« Oui sans doute, mais chaque magie a son propre mal …»
Quand j’ouvris les yeux la mort été de dos, puis son visage se tourna vers moi et dit : « Finit la sieste !!! Debout grosse feignasse !!!»
C’était un réprouvé qui apparemment m’avait mis au lit dans un hamac durant un profond commas.
-« Tu pourras remercier Brigide, cette druidesse t’a soignée durant ton profond sommeil … et arrête de me regarder comme ça !!! Sort de là avant que je me fâche !!! »
Le réprouvé s’approcha alors et tapa avec le pied sur le piton retenant la corde du hamac, celui-ci s’effondra vers mes pieds, ma main était resté agrippée au maillage et mon corps pendait à quelques pieds au dessus du sol, le hamac était suspendu au 1er étage d’une tour.
Arrivant a remonter sur la plateforme, j’étais faible, mais décidé de montrer au réprouvé que je n’étais pas fille à me laisser faire. Je m’approchais de lui rapidement pour lui porter un violent coup à la nuque, mais il l’évita et dans la foulée me projeta d’un seul doigt sur l’épaule contre le mur de la tour.
-« Calme toi, si tu bouge tu souffrira. »
A peine ais-je essayé de me relever qu’une incroyable douleur parcouru mon corps, je sentais mes nerfs se bloquer, mon sang bouillonner, mes muscles se crisper, mais malgré mes larmes aucuns cries ne sortirent de ma bouche.
-« Tu serais … muette … »
Alors immobile, et totalement à sa merci, le réprouvé posa un doigt sur moi, et la douleur disparue comme par miracle.
-« Qui es-tu ? »
Le réprouvé s’approchait de moi, mais je fuyais en me recroquevillant dans un coin de la tour, encore sous le choc de cette intense douleur.
-« Sais-tu écrire ? »
Ma tète aquiessa.
-« Voici de quoi t’exprimer. »
Et il me tendit une feuille et une plume pour dissiper les mallentendus.
Je lui ai alors racconté tout ce que vous savez désormais.
La lecture finit il posa la feuille sur sa table, pris un bol de thé et me le donna, déscendit la pente mennant au rez-de-chaussé et dit : « Reste ici si tu veux pour l’instant. », puis il finit par sortir.
A son retour il me teint ce discourt : « Voilà la situation, soit tu restes sous ce toit et en échange de ta cuisine je te laisserais dormir ici, soit tu dégages, j’ai été clair ? »
Voulant au moins prouver ma valeur au réprouvé je pris alors les quelques provisions présentent dans la tour pour le satisfaire.
-salade de lentille germée sauce papille
-Poisson pourrit ébouillanté avec un liquide revitalisant
-chèvre de Mulgore accompagné de pain imbibé d’huile de plaisir.
Alors que le réprouvé mangeait, ou plutôt dégustait chaque bouchée, il dit : « Ta cuisine me fait revivre ! », plutôt étrange pour un réprouvé, non ?
À la fin du repas le réprouvé repris : « J’ai pourtant fait toutes les auberges de Orgrimmar et jamais je n’avais retrouvé le goût des aliments, seule la chair putréfiée me semblait attrayante … Je ne veux pas connaître ton secret, mais je peux peut-être t’en transmettre un … Si je te transmets mon savoir et ma force, te permettant d’assouvir ta vengeance, accepteras-tu de devenir mon disciple en échange de ton service dans ma cuisine ? »
Vue avec quelle aisance il m’avait mis hors combat je ne pouvais refuser une tel force.
J’étais donc devenue à la fois la cuisinière et le disciple de cette étrange créature, je découvris par là même la cité d’Ogrimmar, la culture des orcs et des trolls. Brigide La druide m’enseigna un l’horticulture très avancée des Taurens, ou comment couper une plante correctement pour en extraire l’essentiel, et me permis de découvrir mon corps et de le soigner, c’est là que j’appris que je n’avais que 15 ans.
15 ans, le temps renforça ma vengeance, et ma détermination, l’enseignement du maître n’en fut que plus aisé.
Le réprouvé m’enseigna la maîtrise des énergies du corps et de l’esprit réuni, comment annihiler la douleur, comment frapper son adversaire sans le toucher, comment la chair pouvait être plus dure que la pierre.
Au début ce ne fut pas facile, nombreuses étaient mes blessures quand il s’agissait de briser un palmier à coup de pied ou de chasser le lion en lui tranchant la tète de mes propres mains.
Brigide me fut alors d’un important secours, ses soins étaient très attentifs, elle m’appris aussi à me fondre dans mon environnement et à surprendre furtivement mes proies.
Bien sûr, les dagues restaient mes armes de prédilection, mais bientôt la chair s’ouvrira aussi bien sous ma main que sous une lame aiguisée.
Maître ne voulut jamais me dire d’où lui provenait ce savoir, je ne sais d’ailleurs toujours pas comment il s’appelle, il me dit juste un jour : « Ne fait jamais confiance aux dires des dirigeants de ces peules, que ce soit Trall, Vol’Jin, Cairne ou même Sylvanas. Ils sont tous homnubilés par leurs petites affaires de clans horde contre alliance, les guerriers les plus valeureux organisent des mascarades de batailles dans des vallées abandonnées à la recherche d’un soi-disant honneur perdu, pendant que la population locale se fait massacrée par les immigrés de Lorderon, les membres de la croisade écarlate et toutes les créatures corrompues par la légion ardente.
Leur désir de puissance se fait au mépris de la vie, l’adversaire blessé est achevé et parfois même transformé en ce que je suis devenu. Je hais le fléau, la lumière, les démons, et tout ce qui peut s’y rapporter.
Si un jour tu dois choisir des alliers, veille à ce qu’ils ne sacrifient pas leurs âmes pour grandir leur nom ou tuer des créatures innocentes. »
Un soir, alors que pour ramener quelques pièces d’argent j’exerçais mes talents dans une auberge d’Ogrimmar, une Orc fit irruption en brandissant son épée, c’était Méduze. Son intervention provoqua des hurlements bestiaux parmis les convives, elle aussi été un être de conviction, petit à petit tout les clients de la taverne se groupèrent autour d’elle pour y subir la marque des Yangs au cri de « Liberté pour la horde !!! ».
Alors que l’auberge fut vide, j’abandonnais aussi mes fourneaux pour suivre discrètement cette furieuse assemblée et savoir si elle disait vrais.
Lors d’une de mes filatures, ou j’exerçais par là même mes talents de furtivité, alors que semblait se préparer une bataille terrible, je vis parmi les ennemis de Méduze un humain dont le visage ne m’était pas inconnu.
Où, mais d’où provient ce souvenir … Il y avait bien longtemps, lors de nos escales prés de Ratchet un homme accompagné d’un enfant, je me souviendrais toujours de ce vidage d’ange au cœur pourrit, faisait du commerce avec les pirates et venait souvent leur livrer des esclaves, pris parmis les rescapés de Lorderon, la horde locale ou encore de jeunes gobelins.
Peut-être que qu’en capturant cette ordure de yin je pourrais lui extorquer quelque renseignement et savoir qui m’a vendu à Bryan lorsque j’étais enfant et qui sont mes parents.
Vous comprenez maintenant pourquoi je désire faire partie des Yangs, le sang de vos ennemis coulera sur mes lames pour assouvir ma soif de vengeance, et bientôt, avec votre aide, je capturerais cette petite frappe et j’échangerais sa vie contre la vérité !
Libérez- moi des chaînes de la vengeance et je vous aiderai à libérer la horde du carcan imposé par les alliances et cette fausse paix ! "
<<Méduze posa le long parchemin sur la table et regarda ses hommes>>
Alors! On ne va pas laisser cette trolette toute seule ! C'est une Yang à présent!
<<Sortant sa lame enchantée elle grava dans la chair de la trolette le cigle des Yangs. Pas un mot ne sortit de sa bouche, pas une grimace>>
Nous t'aiderons Krimhild, nous te protégerons !
Tu m'as sauvé la vie aujourd'hui et ce geste mérite reconnaissance !
<< Méduze regarda la trollette droit dans les yeux et sortit de la taverne laissant ses hommes faire connaissance avec elle>>
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