Gézu se couch... se lève à l'aube, comme tous les jours de sa dure vie de débauc... de prière et d'ascèse. Après avoir consacré son verre de rhu... de lait matinal, il revêt son armure de tueu... sa robe de prêche, quand soudain, on toque bruyamment à la porte.
_ Mon père, mon père ! crie un petit enfant de coeur. J'ai une lettre urgente pour vous.
_ Souffle un peu mon garçon, et dis moi qui t'envoi me remettre cette lettre.
_ Je sais pas mon père. C'était une madame toute cachée dans l'ombre. Mais elle m'a dit qu'elle s'appelait madame Mérue, ou Médire...
_ Méduze ?
_ Oui oui, c'est comme cela qu'elle m'a dit.
_ Merci mon garçon, tu peux retourner jouer avec les cloches d'alerte de la cathédrale maintenant.
*Oh méduze ? Aurait-tu enfin compris que tes semblables sont des monstres. M'écris tu pour me pardonner mon départ subit du troisième continent ? Es-tu prête à vivre auprès de moi voilée comme je te l'avais dit ?*
Gézu déchire rapidement l'enveloppe :
_ Lok'thar Gézu honni. Bien que cela me répugne, je suis réduite à t'écrire pour te proposer une alliance de circonstance. Je dois me venger de Villion, mais il est fortement gardé et nul n'ose s'en prendre à lui. Toi, je sais que tu cherches à retrouver la relique, mais tu ne sais pas où il se cache !
Unissons nos forces, à moi la vengeance, à toi la relique. Réfléchis vite, je serais avec mes hommes sur la route de Southshore ce soir.
Et va quand même pourrir en enfer.
Gézu déchire la lettre de dépit. "Comment oses-t-elle ? La petite peste... Ainsi tu as besoin de moi maintenant... ..mmhh.... ...je pensais qu'elle ne tomberait pas si bas quand même.... Enfin, tant pis pour elle, ce soir sera sans doute son dernier, une fois la relique entre nos mains... Quelle sotte !"
Les fidèles et dignes disciples de la voie du Yin furent donc sur la route le soir même.
Visiblement, Villion se terrait dans un petit bastion perdu sur une île perdue. Ils accostèrent donc furtivement sur un ponton délabré. Les hommes du Yin anticipaient déjà une traitrise de Méduze après qu'elle ai eu sa vengeance. Ils seraient prêt le cas échéant.
Villion était bien protégé, et Méduze et son Gang auraient surement été taillé en pièces sans aide. Heuresement, rien ne pouvait arrêter le jugement de la foi et la charge implacable des Yins.
Villion désemparé, tenta de fuir sur le toît, mais fut bientôt encerclé. Méduze fut sans pitié, mais ce félon s'enfuit après avoir fait le mort (et ils le font bien les réprouvés hi hi hi). Il était temps de payer sa dette et de rendre la relique ! Mais comme prévu, alors que les courageux Yins étaient encore fourbu du combat, les vils Yangs, qui avaient fait semblant de combattre avant, se jettèrent dans le dos de leur alliés.
Le crime ne paie pas, Méduze mettra sans doute l'éternité pour le comprendre... La relique était enfin aux mains des Yins, et ils attendaient impatiement la venue du père Albban, expert en relique, pour en connaitre le pouvoir profond.